L’Union Européenne et le gouvernement américain de Joe Biden (Démocrate) font pression pour que l’Assemblée Générale des Nations Unies adopte une résolution appelant les États membres à légaliser l’avortement. C’est ce que rapporte le Center for Family & Human Rights (C-Fam ; Centre pour la famille et les droits de l’homme) dans un communiqué de presse.
La résolution est actuellement en phase de négociation et est décrite par euphémisme comme “l’accès à une interruption de grossesse sûre”. L’objectif est d’assurer “la promotion et la protection des droits humains de toutes les femmes et de leur santé sexuelle et reproductive”. Elle appelle les Etats membres à accorder cet accès dans les lieux “où ces services sont interdits par la loi”.
“Des initiés proches des négociations ont dit (…) qu’aucun paragraphe de l’ensemble de la résolution n’avait fait l’objet d’un consensus avant que le projet ne soit présenté cette semaine, ce qui constitue un écart par rapport à la procédure diplomatique utilisée de longue date pour les négociations à l’Assemblée générale”, a rapporté le groupe. “Quinze pays ont alors tenté d’empêcher le dépôt de la résolution, sans succès”.
“Les délégations ont non seulement contesté les termes utilisés pour parler de l’avortement dans la résolution”, a ajouté la C-FAM, “mais ont également exprimé des inquiétudes quant aux formulations et aux termes qui pourraient être utilisés pour soutenir des politiques qui encouragent l’homosexualité et le transsexualisme sous prétexte de lutter contre les violences sexuelles dont les femmes sont majoritairement victimes”.
Les négociations devraient être conclues à la fin du mois. Les pays occidentaux progressistes tentent depuis près de trois décennies d’éroder ces réserves de la Conférence du Caire par le biais du travail des organisations de l’ONU.