Bâillonnement et emprisonnement de “pro-vie” pour avoir informé des femmes en Espagne

Rassemblement pour la Vie et la Liberté contre l'"avortement" à Malaga.

Jeudi dernier a eu lieu le premier rassemblement de protestation organisé pour rejeter ce “bâillon qui met en danger les pro-vie et ce préjudice pour les mères”, a déclaré Paula de Vildosola, porte-parole des femmes et de la maternité d’acTÚa FAMILIA.

Le PSOE décide de débattre au Congrès une loi qui prévoit des peines de prison pour toute personne qui offre des informations alternatives à l’avortement, à proximité des centres d’avortement. Avec cette initiative, le PSOE continue à avancer sur la “censure” existant sur l’avortement : aucune information sur ce qui peut être bénéfique à la vie humaine. Au contraire, les membres du PSOE se posent en partisans d’une supposée liberté d’expression pour les groupes féministes et lgtb.

Il se trouve que ce sont précisément les centres d’avortement qui n’informent pas sur les risques réels de l’avortement, et que les gouvernements qui adoptent des lois favorisant l’avortement ne se soucient pas des risques que l’avortement entraîne.

Nanda Agredano, déléguée d’acTÚa FAMILIA à Malaga, a mené cette manifestation pacifique devant le centre d’avortement de Malaga, dans la rue Alemania de la capitale de la Costa del Sol. Un groupe important de citoyens actifs et de défenseurs de la vie s’y est réuni pour écouter le manifeste qui a été lu et pour exprimer le rejet le plus total de cette véritable loi bâillon.

À cet égard, la déléguée d’acTÚa FAMILIA a déclaré que “la défense de la vie et la liberté d’expression, les droits les plus fondamentaux qui existent, sont attaqués de la manière la plus grave et la plus injuste par le PSOE, qui a l’intention de faire passer une loi “anti-vie” pour museler les citoyens qui défendent la vie”.

“Nous sommes ici parce qu’ils ont l’intention de criminaliser les groupes pro-vie pour avoir exercé le droit à la liberté d’expression, le droit de réunion et le droit d’informer les mères, et pour avoir essayé d’offrir des alternatives de vie face à la culture de la mort et du rejet”, a poursuivi Nanda Agredano.

Et elle a souligné dans le manifeste lu qu’ “Ils veulent accuser les pro-vie qui se rendent dans les cliniques d’avortement de commettre des crimes graves, mentir sur notre travail, qualifiant de harcèlement la simple présence et l’information de mères qui, dans de nombreux cas, n’avaient même pas envisagé une autre alternative avant qu’elle ne leur soit proposée”.

Elle a lancé une pétition à l’intention des partis politiques :“nous demandons aux politiciens et aux législateurs de rejeter catégoriquement ces propositions, qui semblent enveloppées dans un halo de progressisme, mais poursuivent le renversement de droits fondamentaux que nous imaginions inattaquables”. L’acte s’est poursuivi par les prières de ceux qui ont veillé à la porte du centre d’avortement.

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