Le 1er juillet 2022, la loi sur les droits parentaux en matière d’éducation est entrée en vigueur dans mon État natal, la Floride. Entre autres actions, la loi fait trois choses principales. Premièrement, elle interdit aux écoles de former les enfants de la maternelle à la troisième année au programme LGBT radical et exige que les discussions sur les sujets liés à la sexualité et au genre dans les classes supérieures soient appropriées. Comme le dit la loi :
“L’enseignement en classe par le personnel scolaire ou des tiers sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ne peut avoir lieu de la maternelle à la troisième année ou d’une manière qui n’est pas adaptée à l’âge ou au développement des élèves conformément aux normes de l’État.”
Deuxièmement, la loi exige que les écoles informent les parents de tout changement “lié à la santé ou au bien-être mental, émotionnel ou physique de l’élève”, “encouragent un élève à discuter des questions relatives à son bien-être avec ses parents ou facilitent la discussion de la question avec les parents” et “n’interdisent pas aux parents d’accéder aux dossiers éducatifs et médicaux de leur élève créés, conservés ou utilisés par le district scolaire”.
Troisièmement, la loi interdit aux districts scolaires d’adopter des procédures ou des formulaires de soutien aux élèves :
“qui interdisent au personnel du district scolaire d’informer un parent de la santé ou du bien-être mental, émotionnel ou physique de son élève, ou d’un changement dans les services connexes ou le suivi, ou qui encouragent ou ont pour effet d’encourager un élève à ne pas communiquer cette information à un parent. Le personnel du district scolaire ne peut pas décourager ou interdire la notification aux parents et leur participation aux décisions critiques concernant la santé ou le bien-être mental, émotionnel ou physique d’un élève.”
Ces deux dernières parties de la loi ont été adoptées parce que des établissements scolaires du pays, dont plusieurs en Floride, faisaient subir une “transition de genre” aux enfants sans en informer les parents ni obtenir leur consentement. En effet, ces écoles avaient des politiques interdisant expressément de notifier ou de recevoir le consentement des parents concernant les transitions de genre et interdisant l’accès des parents aux dossiers scolaires de leurs enfants.
Comme prévu, après l’entrée en vigueur de cette loi protégeant les enfants et les parents, la mafia LGBT radicale a immédiatement intenté un procès en Floride pour empêcher la mise en œuvre de la loi. Et à l’instant, 16 procureurs généraux démocrates du District de Columbia, du New Jersey, de Californie, du Colorado, du Connecticut, du Delaware, d’Hawaï, de l’Illinois, du Maine, du Maryland, du Massachusetts, du Michigan, du Minnesota, du Nevada, de New York et de l’Oregon ont déposé un mémoire d’amicus curiae pour soutenir les plaignants dans cette affaire. Entre autres choses, le mémoire déclare :
“Outre les préjudices qu’elle inflige aux jeunes LGBTQ en Floride et dans les États amici, la Loi porte préjudice aux États amici en les obligeant à augmenter les dépenses des fonds publics pour combattre les préjugés et protéger leurs résidents les plus vulnérables….Les agences d’État devront également dépenser des ressources supplémentaires pour faire face aux effets négatifs de la Loi sur les membres de leurs propres communautés LGBTQ… Les États parties à la Loi devront peut-être s’assurer que la stigmatisation causée par la Loi ne s’étende pas à leurs propres environnements scolaires… Les États parties à la Loi devront peut-être augmenter le financement des organisations à but non lucratif qui fournissent des services sociaux aux jeunes LGBTQ.”
De manière significative, le mémoire ne mentionne pas la véritable raison pour laquelle les seize procureurs généraux déposent le dossier : parce qu’ils pensent que les enfants, dès l’âge de 5 ans, devraient être initiés au programme LGBT radical et que les écoles devraient pouvoir faire changer de sexe les élèves tout en gardant les parents dans l’ignorance. C’est aussi simple que cela.
Il est significatif que tous les procureurs généraux soient démocrates et proviennent généralement d’États en voie de disparition. Peut-être que des actions telles que le dépôt de ce dossier judiciaire sont l’une des raisons pour lesquelles les personnes saines d’esprit, préoccupées par le bien-être de leurs enfants, fuient ces États démocrates pour s’installer en Floride républicaine.
Espérons que le tribunal dans cette affaire fera preuve de bon sens en ignorant le mémoire du procureur général et en confirmant la loi de Floride. La vie de nos enfants est littéralement en jeu.
Photo : Ron DeSantis, bureau du gouverneur de Floride