La Fondation espagnole des avocats chrétiens a déposé une plainte auprès du tribunal d’instruction de Barcelone contre les deux administrateurs de la Clínica Médica Sants SL (Barcelone).
L’organisation d’avocats pointe du doigt un prétendu crime d’avortement, caractérisé par l’art. 145 BIS du Code pénal, pour ne pas avoir respecté le délai de réflexion de trois jours exigé par la loi et pour avoir indiqué sur son site web que le centre peut pratiquer des avortements jusqu’aux 22 premières semaines alors que la limite légale est de 14 semaines. Seuls les avortements jusqu’à 22 semaines pour des raisons médicales sont autorisés.
La présidente d’Avocats chrétiens, Polonia Castellanos, souligne que “C’est le sale business de l’avortement : tromper les femmes au prix de s’enrichir. Cette clinique d’avortement, en particulier, encourage les femmes à se faire avorter pour 300 €, en contournant les délais et les indications fixés par la loi.”. Il est tout à fait honteux que l’industrie de l’avortement prétende être féministe alors qu’elle ne fait que s’enrichir en mentant aux femmes et en mettant leur santé en danger”, a-t-elle déclaré.